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25 mai 2025

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Services ambulanciers au Québec : quand chaque minute compte… et se perd

Québec, le 25 mai 2025 – Le dernier rapport du Vérificateur général du Québec révèle des lacunes majeures dans le service ambulancier d’urgence. En septembre 2024, plus des deux tiers des municipalités (773 sur 1102), représentant près de la moitié de la population québécoise, ne bénéficiaient d’aucun service de premiers répondants. Pire encore, dans 45 % des appels les plus urgents dans ces régions, les ambulanciers ont mis plus de 10 minutes à arriver. Ce délai est critique : chaque minute compte dans une urgence vitale.

La FPHQ se questionne sur le fait que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) n’a toujours pas établi de cibles officielles pour les appels très urgents, contrairement à d’autres provinces canadiennes. Un mandat a été confié à l’INESSS en mai 2024 pour établir ces normes, mais les résultats ne sont attendus qu’en 2026. Pendant ce temps, la population demeure vulnérable.

Le taux de réponse en moins de 10 minutes dépasse rarement 58 %, même dans les meilleurs cas, avec une moyenne autour de 51 %. Autrement dit, une personne sur deux ne recevra pas l’aide vitale dans les délais optimaux. “Faites vos jeux, tirez les dés, et espérez que les astres s’alignent,” ironise même plusieurs travailleurs du préhospitalier.

Des causes variables, un constat identique

  • En région, l’horaire de faction et la pénurie de ressources sont les principaux freins.
  • En milieu semi-urbain, la dispersion géographique combinée à un effectif limité nuit à l’efficacité.
  • En milieu urbain, la disponibilité des ressources est entravée par leur mauvaise utilisation, des retards en salle d’urgence, et un usage excessif des ambulances pour des appels non urgents.

La situation est d’autant plus critique que dans certains centres urbains, comme Montréal ou Québec, le taux d’utilisation clinique (TUC) dépasse les 130 %, sans que cela n’ait mené à des ajouts significatifs de véhicules depuis 2017.

Des solutions connues, mais ignorées

Le rapport du Vérificateur général cite également des retards dans l’adoption du transport alternatif et de la paramédecine de régulation. Ces approches permettraient de libérer les paramédics pour les urgences véritables, mais leur encadrement réglementaire se fait toujours attendre, bien que prévu par la loi depuis 2002.

Les paramédics eux-mêmes passent souvent plus de la moitié de leur temps d’intervention à attendre en salle d’urgence, incapables de reprendre rapidement la route. Le manque de coordination entre les hôpitaux et les services ambulanciers crée un goulot d’étranglement chronique.

Le prix de l’inaction

Pendant ce temps, les paramédics paient le prix humain de cette désorganisation. Selon une étude de l’UQAR, plus de 50 % d’entre eux souffrent d’enjeux de santé mentale. Pourtant, peu d’aide leur est offerte, et les syndicats doivent financer eux-mêmes les services de soutien. Le gouvernement et les employeurs, eux, refusent toujours d’assumer cette responsabilité.

“L’ambulance n’est pas une usine. L’humain doit pouvoir soigner l’humain.”
Les pressions de performance, l’improvisation dans les négociations contractuelles, et le recours aux agences de placement entraînent l’épuisement et la fuite des effectifs.

Une structure lourde, des responsabilités éclatées

Le MSSS, Santé Québec, le Conseil du trésor et les entreprises privées se partagent la gouvernance du service préhospitalier d’urgence. Résultat : des rapports ignorés, des projets pilotes jamais conclus, et un service ambulancier encore régi par des pratiques qui ne sont pas en concordances avec les réalités 2025.

1 % du budget de la santé pour 1 % d’attention.
Les services préhospitaliers d’urgence ne font les manchettes que lorsqu’un drame survient. Pour de nombreuses victimes, c’est malheureusement trop peu, trop tard.

Nous n’oublions pas les noms de M. Hugo St-Onge, de Francis Gay et de tant d’autres qui ont payé de leur vie un système inefficace. Il est temps que le gouvernement agisse. Il ne s’agit plus d’un simple enjeu de gestion : il s’agit de sauver des vies.

– 30 –Personne-ressource :
Jean Francois Gagné,
Vice président relations de travail, FPHQ
T. 581.629.1113
jeanfrancoisgagne@fphq.ca

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