Grève générale illimitée chez
les RMU membres de la FPHQ
Pour information – 6 février 2023
Depuis le 22 décembre dernier, un mouvement de grève est déclenché pour les répartiteurs et répartitrices médicaux d’urgence (RMU) qui sont représentés par la FPHQ.
Le CCS des Laurentides et de Lanaudière est en grève depuis le 22 décembre 2022 et les CCS de l’Outaouais et de la Montérégie se sont joints à cette grève à durée indéterminée le 26 janvier 2023.
Leur contrat de travail étant échu depuis le 31 mars 2022, les négociations ayant tardé à se mettre en branle et les offres dérisoires déposées par la partie patronale ont fait en sorte de déclencher cette grève.
Il est grand temps que les employeurs et le gouvernement reconnaissent la profession de RMU et leur rôle essentiel dans le réseau de la santé.
Voici ce que la partie patronale a mis sur la table:
1.PORTÉE DE L’ENTENTE
La présente proposition vise le renouvellement de la convention collective et doit être considérée comme un tout indissociable et assujetti à un règlement global.
Les sujets n’apparaissant pas à la présente proposition sont au statu quo de la convention collective venue à échéance au 31 mars 2022.
2. TRAITEMENT, ÉCHELLES DE TRAITEMENT
2.1 PARAMÈTRES GÉNÉRAUX D’AUGMENTATION SALARIALE
2.1.1 Période allant du 1er avril 2022 au 31 mars 2023
Chaque taux et chaque échelle de traitement en vigueur le 31 mars 2022 est majoré de 2,00 % avec effet le 1er avril 2022.
3. PRIME DE SOIR
La personne salariée dont le quart de travail débute avant 14 h et faisant la majorité de son service après 14 h reçoit chaque fois, en plus de son salaire, une prime de soir pour les heures travaillées à compter de 14 h.
4. ACCUMULATION DE L’EXPÉRIENCE
Sous réserve de régler l’ensemble des griefs et recours déposés visant l’accumulation des avantages pendant une période d’invalidité, prévoir que pour toute période d’invalidité, la personne salariée accumule son expérience aux fins d’avancement dans son échelle salariale.
5. CONGÉ POUR DÉCÈS
- Permettre 2 jours à l’occasion du décès pour l’enfant du conjoint ;
- Offrir la possibilité de choisir où débute le congé soit au décès ou aux funérailles, mais de façon continue en permettant de conserver 1 journée pour la mise en terre ou le rituel ;
- Permettre de prendre le congé pour décès à la veille du décès lorsque le décès est prévu dans le cadre de la Loi concernant les soins de fin de vie (RLRQ, c. S-32.0001).
Voilà, le tout tient sur une seule page…un manque de respect flagrant de la part des employeurs.
Fédération des employés du préhospitalier du Québec
